Il y a une semaine tout pile se terminait mon incroyable vide-dressing de 9 jours à Paris ! J’ai mis une semaine à m’en remettre mais je tenais vraiment à vous raconter cette drôle d’expérience !
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Il était une fois un dressing qui débordait…
Tout a commencé en février 2013, il y a 9 ans. Je venais de me marier et de poser ma disponibilité pour suivi de conjoint à l’étranger afin de partir pour deux ans à New York tenter l’aventure du blog full time, quelques années après avoir créé mon blog et débuté une carrière de fonctionnaire (inspecteur gadget de l’action sanitaire et sociale).
Mon appart à Lille débordait de fringues alors j’avais organisé chez moi un grand vide-dressing sur quelques jours, juste avant mon départ. Il y a donc 9 ans.
La suite, vous la connaissez, nous sommes partis à New York 2 ans, puis en Suisse où nous avons eu notre premier enfant, juste avant de partir nous installer en Allemagne il y a 6 ans où nous avons eu fin 2020 un deuxième baby.
Pourquoi je remonte si loin et je raconte tout ça ?
Parce que pendant ces 9 ans, je n’ai pas revendu une seule fringue !
Pas de vide-dressing, pas de vinted ou de vestiaire collective, RIEN !
J’ai juste accumulé plus ou moins consciemment, à vous servir ici et sur instagram une moyenne de 3 looks par semaine…
Ici en Allemagne, on a un grand appart en duplex, j’ai un bureau-dressing immense et une grande cave moderne hyper saine. Donc ça a pris un peu de temps avant que ça déborde. En 2018, deux ans après notre installation, mon espace de travail a commencé a être difficilement praticable. Dans la cave demeuraient les cartons du déménagement transatlantique jamais rouverts.
Du coup, Marie Sara, mon « assistante » (je mets des guillemets car elle est tellement plus que ça !!!!!!!) était venue une grosse semaine à la maison m’aider à trier mon bazar pour organiser un gros vide-dressing début 2019, pour fêter les 10 ans de mon blog.
On avait trié, étiqueté, référencé, plié, rangé dans de grandes caisses en plastique tout un tas de vêtements, sacs et chaussures : 849 lignes sur notre tableau excel de l’époque, ma grande cave blindée de boîtes ikea du sol au plafond…
Mais finalement, on a un peu paniqué : où faire un tel événement ? Louer une boutique ? Sur combien de temps, parce que y’en a des choses, ça ne va pas partir en une journée ! Mais si ça me coûte beaucoup plus cher que ce que ça me rapporte, est-ce que ça vaut le coup ? Et puis la liste de choses à organiser s’allongeait sans fin… louer un camion pour déménager les énormes caisses… trouver des portants, des cintres, se renseigner sur les aspects fiscaux et comptables pour faire les choses dans les règles…
Trop de questions et d’aspects logistiques, qui expliquent, à défaut de la justifier, ma procrastination… On en parlait régulièrement avec Marie, mais ça n’allait pas beaucoup plus loin.
Quand on a eu notre deuxième enfant, le problème a refait surface : les caisses estampillées VIDE-DRESSING de notre cave rendaient l’accès aux affaires de bébé et autres éléments de puériculture rangés au fond quasi impossible, et mon bureau-dressing débordait à nouveau.
Dans l’intervalle, j’avais rencontré Léopoldine Chateau, dont je vous ai parlé plein de fois, notamment ici, ici, ici et ici, {on a d’ailleurs un chouette projet ensemble, mais je vous en parlerai une autre fois, là, ça sent déjà l’article fleuve comme ça fait longtemps que je n’en ai pas écrit, donc on va pas tout mélanger !} et de fil en aiguille (presque littéralement) elle m’avait adorablement proposé de squatter la jolie boutique qu’elle partage avec Fanny, créatrice de La Demo, une jolie marque pour enfants, pour faire ce vide-dressing.
Je n’avais plus l’excuse du lieu introuvable et on a remis le projet vide-dressing sur les rails, déménagé en juillet toutes les caisses à Paris dans un box de stockage pour retrouver notre cave allemande, fixé des dates et hop ! Sans que je ne m’en rende vraiment compte tellement les mois passent vite, je me suis retrouvée à une semaine du jour J, un peu paniquée !
J’ai refait un grand tri dans mon bureau-dressing et rajouté 6 grosses caisses de choses plus récentes, contacté des illustratrices que j’adore pour qu’elles me dessinent des affiches et commencé à communiquer sur insta pour vous inviter ENFIN à venir me rendre visite au 103 rue d’Aboukir, chez Léopoldine Chateau et La Demo du 5 au 13 février, pour mon vide-dressing de 9 ans d’archives modesques.
Très longue intro, mais celles qui ont l’habitude de me lire le savent, quand j’ai du mal à rentrer dans le vif du sujet, je tourne autour du pot pendant plusieurs paragraphes, histoire d’échauffer mes doigts à taper frénétiquement sur le clavier (en plus j’ai une manucure acrylique qui date d’avant mon séjour à l’Alpe d’Huez donc mes ongles ont pris 5 mm, je vous dis pas à quel point je galère !) et à retarder le moment de me lancer vraiment, comme si j’allais peut-être y échapper… alors que j’ai super envie de vous raconter !
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C’est juste que y’a tellement de choses à dire, je ne sais pas par où commencer…
Et puis ces 9 jours ont été si intenses et forts en émotions, c’est bizarre de se replonger là-dedans… en plus, j’étais tellement fatiguée que j’ai une impression bizarre d’un continuum de 9 jours un peu comme un rêve flou, mais avec des bribes de souvenirs très très précis aussi.
On nage en plein paradoxe, et l’air de rien, je continue à ne pas vraiment vous raconter…
Allons-y.
Le pitch était donc le suivant, je prenais possession de la boutique de Léopoldine et Fanny pendant 9 jours, pour vider 9 ans d’accumulation vestimentaire, du 36 au 44 (oui, c’est ce qu’on appelle faire le yoyo !), des chaussures par dizaines, des sacs.
J’avais créé un compte insta exprès une petite semaine avant au moment de vous annoncer enfin les dates, et en quelques heures, on avait dépassé le millier d’abonnés, ça m’a fait un peu flipper sur le coup, je ne m’attendais pas concrètement à un tel engouement. Oui, bien sûr que j’espérais que ça intéresse des parisiennes, mais là, c’est allé super vite quand même et la boutique ne peut pas accueillir plus d’une dizaine de personnes en même temps ! Heureusement, ça s’est tassé après.
Les jours précédents, entre deux sessions de tri, j’étais en angoisse totale : j’oscillais entre la peur qu’il n’y ait personne et que je me retrouve à devoir garder tous ces vêtements qui me coûtaient très cher en stockage, et deux secondes plus tard je craignais qu’il y ait trop de monde et que ce ne soit pas gérable, que les gens s’énervent de l’attente…
Finalement, c’était le parfait équilibre.
On a eu du monde tous les jours, en continu, quasi tout le temps, 4 jours avec par moments une petite file d’attente devant la boutique (les deux samedis et les deux dimanches, mais jamais plus d’une vingtaine de personnes devant, donc attente raisonnable), 2 jours de braderie à la fin, du réassort jusqu’à l’avant-dernier jour, des centaines d’abonnées / lectrices qui sont reparties avec un petit bout de mes archives, des dizaines d’entre elles qui sont venues plusieurs fois pendant la semaine, des litres d’oranges pressées et des tonnes de cookies de chez echo (et plusieurs smashburgers aussi !!), des fous rires, des galères de terminal CB, et plein de chouettes souvenirs !
Tenir ces horaires pendant 9 jours consécutifs (en moyenne 12 heures par jour, sachant qu’on arrivait au moins une heure à l’avance et qu’on repartait rarement avant 20h-21h le soir), c’était intense en fatigue mais SURTOUT intense en émotions !
Que de rencontres pendant ce vide-dressing !!!!
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Ce vide-dressing était un bon moyen de casser un peu cette asymétrie dans notre relation : c’est vrai, vous savez beaucoup beaucoup de choses de moi et je ne sais pas grand chose de vous. Là au moins, j’ai pu mettre plein de visages sur les statistiques de fréquentation virtuelle et les likes (enfin… des demi-visages… fichus masques…!), on a pu discuter pour celles qui sont venues un peu en dehors des rushs. J’ai tellement bavardé non stop qu’à partir du mardi, j’avais la voix cassée et j’étais quasi aphone le soir et le matin au réveil !
C’était super émouvant d’entendre vos anecdotes, depuis quand vous me suiviez, comment vous étiez tombées sur mon blog ou mon insta… Vous êtes tellement nombreuses à m’avoir dit me suivre depuis plus de 10 ans. Certaines étaient même déjà venues à mon vide-dressing lillois en 2013 dont je vous parlais en intro.
Je savais depuis longtemps que j’avais une « communauté » bienveillante et chaleureuse mais j’en ai eu la preuve pendant ces 9 jours ! Et puis je ne sais pas si c’est aussi lié au Covid et au fait que tout le monde ou presque est en manque de contacts et de bavardages mais, à l’exception de 3-4 personnes, le cliché de la parisienne froide, désinvolte, blasée et impolie était à mille lieues des adorables et pétillantes parisiennes que nous avons eu la chance de recevoir à la boutique !
Ce fut aussi l’occasion pour plusieurs ami(e)s des dernières décennies de passer me rendre une petite visite surprise (ou pas) ! Aurélie, ma roommate en hypokhâgne, grâce à qui j’ai rencontré Romain, que je n’avais pas vue depuis 2013 à mon mariage, et Capucine, avec qui on partage une bonne partie de nos potes du Nord mais bizarrement, on ne se croise quasi jamais alors qu’on a aussi plein d’intérêts en commun ; Sarah & Nicolas, des camarades du primaire/collège que je n’avais pas vus depuis le siècle précédent (!) ; Laurent, pote de maternelle/primaire/collège/lycée, devenu le beau-frère de ma petite soeur, accompagné de Pétronille et Abigaëlle ; Audrey, copine de prépa dont j’ai des nouvelles régulièrement mais que je n’avais pas revu depuis un bail !
Il y a aussi les « clientes du hasard », qui passaient par là, qui ont flashé sur un truc en vitrine et sont rentrées. C’était souvent drôle car il leur fallait toujours un peu de temps pour percuter le concept de la boutique. Je voyais bien à leur regard interloqué que plein de questions les taraudaient.
Transcript d’une conversation type :
– C’est un dépôt-vente ?
– Oui et non madame, c’est une boutique de prêt-à-porter qui s’est transformée pour la semaine en dépôt-vente éphémère, sauf qu’il n’y a que moi qui ai déposé !
– Que vous ? vous voulez dire que tout ça c’est à vous ?
– Et encore Madame, ça c’est ce dont je me sépare, j’en ai gardé presque autant si ce n’est plus !
– Mais comment c’est possible ?
Autre question pour une autre réponse à la normande qui suscite la même réaction :
– S’il vous plaît, c’est du neuf ou de la seconde main ?
– Il y a les deux madame, mais le neuf est aussi de seconde main. Il y a certaines choses que je n’ai jamais portées, d’autres que j’ai porté quelques dizaines de minutes le temps d’un shooting ou juste pour un événement, et il y a quelques trucs que j’ai portés plein de fois aussi !
– Vous voulez dire que tout ça c’est à vous ?
– Et encore Madame, ça c’est ce dont je me sépare, j’en ai gardé presque autant si ce n’est plus !
– Mais comment c’est possible ?
Et bien sûr c’était l’occasion de raconter un peu mon métier et ma passion.
Je me souviens notamment de mes 3 cendrillons, arrivées là par hasard et qui ont trouvé chaussures à leur pied : Cécile, qui est venue 3 fois et qui est repartie avec en tout 8 ou 9 paires de talons colorés (les plus belles !) ; de Georgette qui a payé ses Carel jaunes ultra bradées en 3 fois, l’occasion de passer nous dire un petit bonjour le soir en sortant du boulot ; de la dame qui a craqué sur un modèle complètement unique de bottines à talons que j’avais fait faire sur mesure juste pour moi en suede camel et en cuir vernis jaune fluo, elles étaient faites pour elle et matchaient parfaitement son look du jour.
Certaines d’entre vous sont arrivées avec des envies très précises.
« Je cherche des chaussures originales pour un mariage le week-end prochain ! » Lou est repartie avec des escarpins ananas à paillettes et m’a même envoyé des nouvelles tout à l’heure et une photo.
« Je me souviens d’un manteau sur un post de 2018 avec un empiècement rouge tomate derrière, j’en ai envie depuis, tu le vends ? » Margaux est repartie avec le manteau de ses rêves et je suis contente qu’elle lui offre une chouette seconde vie, il méritait mieux que de croupir dans sa housse, plié dans une boîte de stockage…
Je ne vais pas vous raconter chacune des ventes, on n’a pas le temps, mais je garde un souvenir précis de nombreuses « abonnées / lectrices / clientes » et de ce avec quoi elles sont reparties !
J’étais tellement nostalgique de voir partir certaines pièces.
Ce qui est magique, c’est que, comme j’ai (j’avais ? ouais bon, ok, j’ai toujours) tellement de choses, que tout ou presque n’avait été porté qu’une fois. Du coup chaque vêtement est associé à un seul et unique souvenir. C’est donc très facile pour moi de m’en rappeler.
Je me souviens de ce que j’avais fait et avec quoi j’avais porté chaque pièce.
Chaque pièce.
Ce combishort imprimé bleu, porté le jour où je venais de faire mon tout premier test de grossesse positif… Cet ensemble porté pour assister à un défilé pendant ma 4ème fashion week new-yorkaise… Cette jupe plissée en lurex rose et rouge et sa copine grise et verte dans lesquelles je n’ai pas de souvenir et pour cause, elles n’étaient pas à ma taille mais je les trouvais tellement jolies, je les avais achetées quand même… et je ne suis jamais rentrée dedans ! Cette robe shootée sur un bateau de croisière à Mykonos, ou celles-ci, dans lesquelles je vous ai dissimulé les débuts de ma deuxième grossesse… Cet ensemble que je portais le jour de mes 30 ans à New York pour un pique-nique au champagne ensoleillé à Central Park (ouais, bon j’avoue, cet ensemble et le petit sac du mariage de ma soeur, je les ai finalement retirés du « stock », je n’avais pas le coeur de les laisser partir… à ranger dans une boîte à souvenirs, il faut bien en conserver quelques uns !).
Remuer toutes ces fringues c’était vraiment remuer beaucoup de très très beaux souvenirs. Mais si les vêtements ou access sont partis, les souvenirs et les photos restent, et ça m’a beaucoup ému de vous transmettre toutes ces pièces, encore plus quand j’ai eu le temps de vous expliquer le souvenir qui va avec !
Avec toute cette nostalgie et cette émotion, par moments, il y avait ce petit goût de pot de départ, genre changement de carrière ou départ en retraite, sauf que je continue, et que je n’ai pas prévu d’arrêter de si tôt ! On pourrait même pousser le truc, mais c’est un peu glauque : parfois, ça donnait ce sentiment de… nostalgie matérielle, un peu genre comme après un enterrement, quand on ne peut pas tout garder et qu’on doit se séparer d’une partie des effets du défunt /de la défunte avant de vendre sa maison. Des pages de vie qui partent. Sauf que j’étais là, bien en vie, à voir partir toutes mes petites affaires, de mon plein gré en plus !
Et sans qu’il y ait eu de décès (ouf !), il y avait bien un aspect « héritage », « transmission », « deuil » dans cette passation de vêtements qui ont habillé une décennie de mes souvenirs !
Bon, par contre, il faut qu’on parle.
Vous étiez toutes tellement jolies !
Mais aussi toutes beaucoup trop dures envers vous-mêmes !
Alors j’imagine qu’entre « semblables » on s’attire, que c’est peut-être parce que si vous me suivez, c’est que vous vous identifiez pas mal dans mon « discours » et que comme je suis pas la dernière à être bourrée de complexes (mais je me soigne et franchement, ça va vachement mieux qu’avant !!! j’ai tellement avancé ces dernières années.), ma communauté est aussi composée de jeunes femmes « complexées ».
Mais alors laissez-moi vous dire que ce n’est pas justifié DU TOUT, DU TOUT, DU TOUT !
Au risque de me répéter :
Vous étiez toutes tellement jolies !
C’est vrai !
Et pourtant avec Marie, on n’a pas compté le nombre de fois où on a entendu alors qu’on vous proposait d’essayer à l’arrache au fond de la boutique, des « rien ne me va » ; « ça sert à rien que j’essaye, ce genre de coupe on ne va voir que (rayez la mention inutile) mes grosses fesses / mes fesses plates – ma culotte de cheval – mes trop petits / trop gros seins – mes cuisses énormes – mes genoux arqués – mes bras mous – mon horrible coude gauche et mon affreux petit orteil droit »…
Franchement, j’ai repensé plein de fois à un truc que j’avais réalisé en écrivant une légende pour un post insta : et si parfois, on arrivait à se regarder de l’extérieur, avec le même regard bienveillant que celui avec lequel on regarderait une amie ?
Je veux dire, on n’aime pas moins Mathilde depuis qu’elle a pris du poids ? On n’a jamais trouvé « dommage » que Samia soit plate ! On se fiche éperdument de la cellulite de Lison ou des bras potelés de Fatima ou de l’acné de Mioko ou de n’importe quel prétendu défaut de n’importe laquelle de nos amies !
Peu importe où se logent les complexes des gens qu’on aime, peu importe leurs métamorphoses physiques éventuelles, tout ça n’a absolument AUCUNE espèce d’incidence sur la valeur qu’on leur accorde, ni sur l’amour qu’on ressent pour eux.
Mais pourquoi diable cela devrait-il être différent quand on se regarde soi-même dans le miroir ?
Vous avez 3 heures, calculatrice non autorisée.
Moi j’arrête là de disserter, parce que cet article est déjà bien trop long. Mais franchement, vous étiez toutes tellement jolies ! Et ce vide-dressing et ces « bribes de non-cabine d’essayage » m’ont donné vraiment envie de parler plus de ce sujet. Si j’arrivais à vous transmettre le déclic que j’ai eu assez récemment…
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ET APRÈS ?
♥ le compte insta
Le compte insta @paulineprivezvidesondressing et son gros millier d’abonnées va bientôt se transformer pour accueillir notre futur projet avec Léopoldine. Donc restez abonnées, vous serez les premières au courant de notre futur lancement ! Et si vous ne vous étiez pas abonnées mais que vous êtes curieuses et que les mots made in france, inclusif et imprimés foufous vous parlent, il n’est pas trop tard…
♥ la boutique
Le 103 rue d’aboukir a retrouvé ses occupantes habituelles et vous accueille du lundi au samedi pour (re)découvrir les sublimes vêtements imprimés et accessoires de Léopoldine Chateau ainsi que le prêt-à-porter cool pour minus de La Demo !
♥ les invendus
Les invendus (manteaux chauds, pulls état neuf, et chaussures notamment) ont été déposés lundi matin à la Croix Rouge.
À la base je souhaitais donner tout ces invendus à une association oeuvrant spécifiquement pour les femmes en difficulté, je pensais notamment aux femmes victimes de violences conjugales qui partent de chez elles sans rien, ou aux femmes en réinsertion, aux femmes réfugiées. Mais les quelques associations/fondations que j’ai contactées ont apparemment de la peine à gérer les dons en nature, faute de place pour stocker et aussi je crois, par peur de se retrouver avec des choses sales en mauvais état… ce qui n’était pas le cas de mes 3 énormes cartons mais bon, elles ne pouvaient pas savoir…
Nous avons donc opté pour un don à la Croix Rouge, pour redistribution à des personnes dans le besoin ou mise en vente à la boutique du 10ème arrondissement rue Albert Thomas, sachant que les bénéfices des ventes servent à l’action sociale locale menée par les bénévoles de la Croix Rouge pour financer aide alimentaire, maraudes, etc.
Si vous avez aussi des vêtements à donner à la Croix Rouge : toutes les infos ici
♥ un prochain vide-dressing ? ou des mises en ligne régulières sur Vinted ?
C’est sûr, je ne laisserai pas passer une quasi-décennie avant d’organiser à nouveau cela, c’était vraiment trop chouette ! Pourquoi pas essayer de faire ça une fois par an, sur un week-end ? Vinted, je sais pas, je crois que j’ai la flemme avant même de me lancer !!!
On s’en reparle ici dans tous les cas !
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Allez ! cet article est vraiment trop long !!!
ILLUSTRATIONS / AFFICHES : @amandine_comte @cirquedepapier @clemlittleworld_illustration ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ REMERCIEMENTS : ♥ Merci Léopoldine & Fanny pour la boutique sans laquelle rien n'aurait été possible ♥ merci Vanessa, merci Lucie d'avoir supporté notre squat et donné de précieux coups de main ♥ merci Marie Sara pour TOUT et bien plus encore ♥ merci Romain pour la manutention et les 3 allers-retours Allemagne-Paris en camion, merci de me supporter depuis presque 20 ans, moi et mes tonnes de fringues et enfin, parce qu'on n'est pas aux oscars... ♥ MERCI à toutes celles qui sont passées par là et qui vont offrir, je l'espère, une merveilleuse seconde vie à toutes ces pépites de ma dernière décennie ! Si vous passez par là et que vous avez eu le courage de me lire jusqu'à la dernière ligne, laissez-moi un petit commentaire en me disant ce sur quoi vous avez craqué ;) ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ ♥ M E R C I ♥
9 ans NYC et donc 10 ans ( ou plus) que je te suis – coup de vieux au passage !
Belle initiative de seconde vie, même si je comprends la « dépression » de se séparer de certaines pièces qui racontent une histoire ou nous rappellent un doux souvenir – mais qu’on ne remettra jamais !
Bonsoir Pauline, je n’ai pas pu me rendre à mon grand désespoir à ton vide dressing hélas, je reste en attente sur Instagram …Qui sais j’aurais peut être un jour un de tes sacs ! En tout cas ça fait plaisir de te lire à nouveau. Au plaisir.
Bonjoue Pauline,
Encore un très bel article. Toujours un grand plaisir de lire tes histoires si bien racontées.
Je te suis depuis le début où tu vivais encore sur Lille.
Déçue de n’avoir pu participer à cet événement mais pourquoi pas un vide-dressing sur Lille justement!
Belle journée
Oooh la dédicace !!!
Je suis beaucoup trop réservée pour avoir osé le dire la (les…) fois où je t’ai parlé dans la boutique, mais effectivement je n’échappe pas à la règle : déjà là il y a plus de dix ans, à rêver de tes fashion weeks et de tes looks colorés. C’est en partie grâce à toi que j’ai développé mon goût de la mode (et mon propre style je crois !)! Donc petite pensée à ce costume à paillettes modetrotter (sur son mur en briques qui est ressorti il y a peu et m’a fait tilt immédiatement- sorry encore! Je ne l’ai pas vu là d’ailleurs, mais j’avais déjà craqué à l’époque…!), et surtout à ce joli manteau boden qui est, lui, reparti avec moi. Contente d’avoir aussi un objet pour « incarner » ces années de lecture assidue ! On ne se connaît pas certes, mais j’ai quand même l’impression d’avoir dans les armoires le souvenir d’une « amie » (très étrange comme sentiment d’ailleurs !).
Bref, merci pour ton blog, puis pour insta, puis pour ce vide dressing. Merci aussi pour ces messages positifs qui tombent parfois à pic.
Bonne journée !
Oh flûte, le commentaire fleuve sur le post fleuve…
il faut refaire un vide dressing c’était trop chouette
Bravo pour tout et très joli texte !
La 1ere illustration est sublime !!!
Salut Pauline ! Merci pour cet article 😉 je te suis depuis très longtemps à l’époque où tu étais liloise ! Pour la petite histoire, j’habite en Gambie et j’ai envoyé une de mes petites sœurs au vide dressing. Elle s’est acheté une paire de chaussures et me ramène une robe ! Elle arrive dans 3 jours pour voyager avec moi en Guinée Bissau pour le carnaval. J’ai hâte de l’essayer et de la mettre dans mon sac à dos. Merci aussi de dire souvent ici que tu as des complexes comme nous toutes !
Tellement émouvant et réconfortant ce post. Merci Pauline pour votre démarche inclusive au travers de votre action sur ce vide dressing et en général. Bonne continuation !
Bonjour Pauline, je découvre que maintenant votre joli blog et super intéressant.
Mais de coup votre expérience à New York ? vous etes toujours , vous êtes restée combien detemps? Avez-vous peut-etre un article ou vous racontez plus sur ca? ça m’interesse énormement !!!
btw je suis une créatrice de chaussures , installée à paris.
à bientot,
Beatrice
j’aurais adoré faire un saut à ce fameux vide-dressing…!
Je suis très déçu d’avoir raté ça … malheureusement je ne vis pas sur Paris …
Mais je trouve ça vraiment chouette que tu es donné les invendus à une association 🙂
Bises
Justine