Celles qui ont suivi les looks de cet été le savent, fin Mai, j’ai eu la chance d’être invitée par Discover Greece à participer à une croisière en Grèce, avec Margot et Nicolas. Romain n’était pas dispo alors je suis partie avec Camille pour qu’on profite du séjour pour faire plein de looks avec des décors de rêve ! Je vous les ai d’ailleurs remis sous la forme de petits « polaroids », il vous suffit de cliquer dessus pour (re)lire les articles correspondants et voir toutes les photos des tenues portées pendant cette croisière !
Ah ! Je suis contente de partager ENFIN avec vous le récit de ce chouette voyage !
Ma première croisière !
Comme à chaque fois pour les articles voyage, ça m’aura pris du temps de trier les milliers de photos et d’éditer la petite centaine de clichés sélectionnés, qui vous plairont j’espère.
Je vais vous raconter cette croisière sous la forme d’un journal de bord, et je vous donnerai en fin d’article mon avis sur cette croisière et ce mode de tourisme.
J’ai donc rejoint l’équipe sur le bateau amarré au Port du Pirée, après un Francfort-Athènes avec la compagnie Aegan (avec une courte escale à Thessaloniki). Mon vol aller s’est bien passé, mon vol retour un peu moins, je vous passe les détails…
Welcome on board, premier apéro avec vue sur le soleil couchant à bord de notre navire, le Celestyal Crystal et départ pour un voyage de 6 jours à la découverte des îles de Mykonos, Milos, Santorin et Samos, un rapide passage par Heraklion en Crète.
— MYKONOS —
Après une première nuit dans nos confortables cabines, nous avons commencé notre voyage par une première petite excursion sur l’île de Delos, une île sacrée réputée pour être le lieu de naissance du mythique Apollon. Au programme, une petite balade avec un guide et une trentaine de personnes pour découvrir les ruines de l’île, jolis vestiges de l’antiquité. J’avoue que ce n’est pas trop mon genre de visite, que ce sont sur le fond ou sur la forme, et nous nous sommes un peu éloignés pour se balader à notre rythme au milieu des ruines et de la jolie végétation de l’île.
Nous sommes remontés à bord du bateau pour un déjeuner rapide au buffet avant une après-midi à la découverte de Mykonos. Nous nous sommes volontairement perdus dans les petites ruelles, nous avons admiré les anciens moulins, il y avait déjà pas mal de touristes (rien à voir avec la haute saison apparemment) mais nous avons réussi à nous retrouver plusieurs fois dans de jolies petites rues désertes.
Cette lumière, ces peintures blanches immaculées, les touches de couleurs des portes et des volets en bois peint, ces bougainvilliers flamboyants… SUBLIME ! J’en ai pris plein les mirettes.
Petite anecdote rigolote : Mykonos est aussi le paradis du shopping, toutes les grandes maisons et les traditionnelles enseignes internationales ont une boutique. Et elles sont dans l’obligation de suivre à la lettre une charte destinée à respecter et à préserver la beauté de l’île (code couleur, hauteur, sobriété, etc). C’est vraiment reposant et agréable pour les yeux, à tel point qu’on peut tout à fait passer devant Sephora, par exemple, sans s’en rendre compte !
Sur les conseils d’une lectrice de Margot, nous avons assisté à un joli coucher de soleil en sirotant un cocktail au Rooftop 180°, qui surplombe la baie de Mykonos et offre une merveilleuse vue panoramique sur les toits blancs et les jolis reflets colorés du soleil couchant sur l’eau claire.
Le soir, avant de rentrer sur le bateau, nous avons dîné dans un petit restaurant du port qu’on nous avait conseillé, Roca. Jolie vue et mets locaux, nous avons passé une très bonne soirée à déguster poissons et salades grecques.
— MILOS —
Comme Mykonos est réputée pour sa vie nocturne (que nous n’avons pas expérimentée, préférant rentrer dormir après une première journée bien remplie), le bateau était resté au port et c’est donc le lendemain matin que nous avons repris la route, ou plutôt la mer, cap sur l’île de Milos.
Nous sommes arrivés à Milos juste après un rapide déjeuner sur le pont du bateau, et nous sommes partis visiter l’île et ses trésors à bord d’un mini-bus avec une dizaine de personnes et une guide. C’était commode pour nous permettre de découvrir un maximum de choses en un minimum de temps, mais c’est toujours un peu frustrant de ne pas pouvoir aller à son rythme. J’aurais volontiers troqué le musée des minéraux pour un peu plus de temps sur une jolie plage ou à me perdre dans les jolies ruelles des villages de l’île.
Nous avons découvert Papafranga, une jolie plage dissimulée entre deux falaises, pas facile d’accès et vraiment vertigineuse mais absolument magnifique, et mon coup de coeur de tout le séjour, Sarakiniko et son paysage lunaire de roche immaculée qui se jette dans une eau turquoise. Eblouissant ! Au sens propre comme au sens figuré !
Ensuite, nous avons passé un peu de temps dans le magnifique petit village de Plaka qui sous ses faux airs de Mykonos, est bien plus « authentique » et moins touristique.
Nous y avons retrouvé une guide locale privée qui nous a fait découvrir les recoins favoris de son île, accessibles en voiture (car il y a apparemment plein de petites criques et autres merveilles auxquelles on accède uniquement en bateau).
Nous avons tous les 4 eu un gros coup de coeur pour le petit port de pêche de Mandrakia. Un paysage de carte postale vraiment charmant.
Notre guide nous a proposé un apéro au restaurant Kivotos, et comme toutes ces découvertes époustouflantes nous avaient creusé l’appétit, nous n’avons pas eu à nous faire prier. Mention spéciale pour le Koufeto, un dessert divin à base de fromage blanc maison, d’amandes, de cornichons blancs (utilisés pour faire des confitures) et de miel. Faites-y une pause si vous en avez l’occasion, ce lieu est aussi adorable que gourmand.
Nous avons dîné sur le port avant de remonter à bord à l’aide de navettes-chaloupes, dans un resto typique, non pas de la Grèce, mais de ces restos vraiment pas terribles qu’on qualifie souvent à juste titre de pièges à touristes. Pas d’adresse à partager donc, et j’efface de suite de mes souvenirs gustatifs du séjour cette moussaka surgelée insipide.
J’ai vraiment adoré Milos et j’espère y retourner plus longuement avec mon mari et mon fils pour des vacances en famille.
Je pense qu’il va falloir se dépêcher d’ailleurs car j’ai l’impression que cette île encore préservée du tourisme de masse est en passe de devenir la nouvelle île des Cyclades à la mode. Espérons qu’elle n’en perde pas son charme authentique !
— SANTORIN —
Pour notre 3ème jour de croisière, nous allions enfin visiter une île dont je rêvais depuis des années ! J’étais sur le pont du bateau, impatiente de voir ces fameuses maisons pastel accrochées à la falaise !
Nous avons débarqués en chaloupes dans le petit port de Fira, où différents moyens de transport sont proposés afin d’atteindre les hauteurs de cette île au relief très particulier, encore plus impressionnant en vrai que ce que j’imaginais !
Les ânes d’antan ont laissé place à des bus et à un téléphérique !
Nous avions tous hâte de découvrir Oia (les locaux prononcent ia), le village le plus réputé (et probablement un des endroits les plus instagramés d’Europe !), avec ses jolis dômes bleus (des églises orthodoxes pour la plupart) et ses habitations blanches et ocre accrochées à la roche.
Il y avait déjà vraiment beaucoup de monde (genre embouteillage de piétons dans les ruelles, mieux vaut ne pas être agoraphobe !), alors que la pleine saison n’avait même pas encore débuté (en mai dernier, pour rappel). Nous avons joué un peu des coudes pour nous assurer un spot pour y admirer le coucher de soleil sur les habitations troglodytes.
Nous avons dîné au Red Bicycle et ce fut sans aucun doute l’un des meilleurs repas du séjour : c’était super raffiné, on s’est régalés et on a dégustés quelques vins de l’île.
L’escale à Santorini durait deux jours donc nous y sommes bien entendu retournés le lendemain en fin de matinée pour arpenter les ruelles d’Oia sensées être « plus calmes » avant le rush de l’après-midi… mais c’était tout de même un spectacle assez déconcertant. Les gens sont vraiment prêts à tout pour repartir avec leur photo-cliché, il y a même des couples qui viennent d’Asie juste pour quelques photos de « mariage »…
(j’imagine non sans un peu d’amusement les tour operator spécialisés qui fournissent le photographe, la location des robes et smockings pour les futurs mariés et un parcours tout tracé avec au choix Santorin ou la Tour Eiffel comme points d’orgue du séjour !!)
Vous l’avez compris, Santorin m’a laissé un goût un peu « amer ». J’en rêvais, c’est largement aussi beau que ce que j’espérais, mais, car il y a un mais…
C’est vraiment l’usine. Je ne vais pas m’étendre à nouveau sur le sujet, j’en avais déjà pas mal parlé ici. C’est, j’imagine, le revers de la médaille pour un lieu si magique. Et ce n’est pas tant la foule qui me dérange (c’est normal et attendu dans un lieu si beau et naturellement touristique) que le manque de respect de certains touristes. C’est ça, j’avoue, qui m’irrite vraiment, qui me hérisse, qui me révolte.
C’est le premier commandement du touriste, non ?
« tu respecteras les lieux que tu visites et les habitants qui t’accueillent »
Nous avons ensuite visité une cave et déjeuné un mezzé de spécialités en goûtant plusieurs vins (avec modération bien sûr), fait quelques photos sur l’étonnante plage de sable noir de Kamari avant de s’accorder un break dans le village de Fira où nous avons discuté « séries » en sirotant un milkshake sur une terrasse à la vue vertigineuse. Notre bateau semblait si petit vu d’en haut !
Et puis, il a donc fallu quitter Santorin, avec cette impression mitigée, entre émerveillement et frustration, et reprendre une dernière fois le téléphérique direction le port où le service de chaloupes ramenait les passagers à bord du navire.
— HERAKLION —
L’avant-dernière journée était consacrée à Heraklion, la « capitale » de la Crète.
Nous y avons visité le site antique du Palais de Knossos, sans aucun doute un joyau pour les amateurs d’histoire antique et de ruines, mais je dois avouer, sans mauvais jeux de mots, que ces vieilles pierres me laissent de marbre !!!
J’ai un peu honte de l’avouer, ça fait vraiment genre « la meuf tellement superficielle qu’elle ne s’intéresse pas à la culture du pays qu’elle visite« . Mais en fait, c’est vraiment un sentiment (ou plutôt une absence de sentiment) spécifique aux ruines. La mythologie grecque, les grands philosophes, c’est passionnant. Mais les vieux cailloux… bof. Je ne saurais pas vous dire pourquoi, mais ça ne me fait rien, rien du tout. Je sais pas si c’est parce que c’est trop vieux, trop lointain dans le temps, et trop abstrait pour mon esprit, j’en sais rien, mais ça m’ennuie profondément de regarder ces pierres, aussi vieilles et porteuses d’histoire soient-elles. C’était la confession de l’article, pas la peine de me jeter des cailloux (encore un jeu de mot pourri !).
Ensuite, nous avons passé une partie de l’aprem dans le centre-ville, qui n’a rien d’exceptionnel. Les grandes enseignes espagnoles, suédoises et consorts que nous connaissons toutes, même pas moins cher que chez nous.
Si vous avez le choix, zappez Heraklion sans regret ! Je n’y ai même pas fait de photos ! C’est dire !
Pour le coup, je connaissais un peu la Crète (c’était mes toutes dernières vacances avec mes parents et ma soeur, à Rethymnon). Et je pense que c’est une île parfaite pour le farniente en famille. Là, l’escale d’une journée est inutile si vous n’êtes pas férues d’archéologie (respect), et je pense que si j’avais pu organiser ma croisière un peu plus « à la carte », j’aurais préféré passer plus de temps sur Mykonos, Milos ou Samos. Ou découvrir Paros par exemple.
Mais au final, on est rentré tôt, et on a eu le plaisir de profiter un peu du bateau sur lequel nous n’étions au final pas beaucoup plus que pour dormir ! Je me suis accordée un moment de détente au salon / spa du bateau : manucure et pédicure avant la soirée grecque à bord, pour laquelle de grands barbecues avaient été installés, et nous nous sommes régalés de grillades en tous genres et des spécialités grecques alors que le Crystal prenait le large direction Samos.
— SAMOS —
Pour le tout dernier jour, nous avions le choix entre une escale en Turquie à Kusadasi (encore un site archéologique très réputé) ou une visite de Samos. Nous avions tous les quatre choisi Samos et nous avons adoré cette île, très différentes des autres, notamment en termes d’architecture !
Adieu les façades blanches pour un camaïeu d’ocre, de saumon et de brique, tandis que les volets sont plus verts que bleus. C’est moins les couleurs qu’on attend en Grèce, mais c’est charmant et après une semaine de palette vraiment typique, ça changeait un peu !
Nous sommes tous les 4 tombés amoureux de Kokkari qui offre une enfilade de terrasses en front de mer qui rivalisent de couleurs et de déco charmantes (la palme pour Aelio que vous verrez sur plusieurs photos). Tout au bout de cette digue, après une petite montée dans une rue « résidentielle », vous trouverez la plage privée-bar-restaurant Basilico, probablement le meilleur spot du village pour se délasser, les orteils en éventail en écoutant le bruit des vagues.
Ensuite, nous sommes allés dans une cave/musée du vin et nous avons appris plein de choses sur le Muscat, pour laquelle l’île a connu une certaine célébrité suite aux ravages du phylloxera sur les vignes notamment françaises et italiennes. Nous sommes tous repartis avec des bouteilles de Muscat, à ramener à nos proches.
Nous avons passé le reste de cette journée à Pythagorio. Après un déjeuner gargantuesque au restaurant Elia, à base de salades grecques, champignons et grillades, Haloumi et Tzatziki, nous avons décidé de profiter de la plage, et de s’octroyer quelques heures de bronzette sur transat, chose qu’on avait pas encore eu le temps de faire pendant cette croisière bien remplie !
Et puis, entre nous, on s’était tellement pété le bidou qu’il nous fallait au moins une petite sieste digestive pour survivre à ce déjeuner plus que gourmand.
Petit tip pour une aprem détente à Pythagorio : la plupart des « plages privées » sont réservées aux clients des bars et restaurants environnants : il suffit de consommer pour occuper une chaise longue !
Et puis finalement, non sans un pincement au coeur, il a fallu remonter une ultime fois sur le bateau pour la dernière soirée à bord et la traversée retour vers Athènes.
— Mon AVIS SUR LA CROISIÈRE —
C’était ma première croisière. Pour être complètement franche avec vous, si je rêvais de découvrir les îles grecques, la croisière n’était pas une option que j’avais envisagée avant de recevoir l’invitation de Discover Greece et Celestyal Cruises.
J’avais plein d’idées reçues, pour la plupart balayées très rapidement pendant ce voyage !
« les croisières c’est l’angoisse, les bateaux sont des usines, ça doit être infernal »
Notre bateau était de taille moyenne pour une croisière de ce type. Le Celestyal Crystal a tout de même une capacité de 1200 passagers + 400 membres d’équipage. Franchement, on ne réalise pas du tout qu’on est 1600 personnes à bord (heureusement !!) et nous n’avons pas eu de files d’attente pour les buffets ou les débarquements, c’est conçu pour être fluide même complet, et la mécanique est bien huilée. On oublie complètement cet aspect là. J’en ai été agréablement surprise.
« oui mais quand tout le monde débarque en même temps sur une ville ou pour une excursion, ça doit être horrible de se retrouver pris dans une horde non ? »
Alors déjà, tout le monde n’a pas le même programme. Il y aussi des gens qui restent beaucoup sur le bateau, des vacanciers qui aiment les croisières en elles-mêmes, qui veulent passer du temps sur le bateau (où plein d’activités sont organisées tout au long de la journée et de la soirée) et qui connaissent déjà les îles car ce sont des habitués. Les excursions sont organisées par groupe (en fonction notamment des nationalités, car notre bateau était super cosmopolite, il y avait des gens de partout ! Des français, des américains, des canadiens, des italiens, des russes, des chinois, et j’en passe !)
Par contre, sachez que si vous êtes allergiques aux foules de touristes, il vaut mieux éviter de planifier votre croisière pendant la haute saison, qui s’étale sur quatre mois, juin-juillet-août-septembre.
Sachant que le climat était parfait en mai (environ 30 degrés de moyenne !).
« les bateaux de croisière, ce sont des maisons de retraites sur l’eau ! »
La moyenne d’âge à bord n’était pas très jeune, on ne va pas se mentir. Mais on nous a dit que ça dépendait des semaines, et qu’en période de vacances scolaires, ou pendant le spring break américain aussi, il y avait plus de jeunes et de familles sur les navires de croisière. En soit, c’est un détail, ce n’est pas très dérangeant, ils sont plutôt rigolos et sympas les retraités et de toute façon ce sont les gens avec qui vous partez (famille, amis, couple) avec qui vous partagerez votre croisière, pas avec les 1600 autres personnes !
« Le cauchemar, les croisières, pour les gens qui souffrent du mal de mer »
Le mal des transports, je connais. Pour vous dire, je suis parfois nauséeuse en train si je ne suis pas assise dans le sens de la marche… Alors, j’avais un peu peur de cet aspect de la croisière, et j’avais rempli ma petite trousse d’urgence de médicaments destinés à combattre les symptômes du mal de mer.
Bonne surprise : ça bouge très peu. Ils sont tellement énormes ces bateaux, c’est stable !!
Un peu de roulis la nuit quand nous étions amarrés en mer près de Mykonos ou de Santorin, mais pas lorsque nous étions à quai. Quelques vibrations de moteur par moment, mais rien d’embêtant. Quand le bateau navigue, la nuit notamment, ça berce et je n’ai pas ressenti la moindre sensation de mal de mer.
Sauf…
Sauf la dernière nuit qui a été très difficile pour moi…! Je vous passe les détails, mais j’étais contente que ce soit la dernière nuit, et je me suis rendu compte du cauchemar que cette croisière aurait pu être si toute la semaine avait été comme ça !! La mer devait être un peu agitée, ça tanguait pas mal… à noter, mes compagnons de voyage n’ont pas autant souffert que moi cette nuit-là !
« Et les cabines, ça doit rendre claustrophobe ! »
Nous avions des cabines assez spacieuses (lit double, canapé et table basse, petit bureau/coiffeuse, TV et salle de bain douche) avec une fenêtre, vue sur mer. Niveau déco, c’était certes un peu vieillot mais fonctionnel et propre. Les femmes de chambre passaient plusieurs fois dans la journée, et nous avons même eu le droit à des sculptures de serviettes d’un kitsch charmant (vous savez, les cygnes et autres ?).
On a même partagé une cabine quelques heures pour regarder le mariage d’Harry et Meghan tous les quatre sur la télé et nous n’étions pas les uns sur les autres.
Maintenant que j’ai expérimenté le concept de la croisière, je n’hésiterai pas à recommencer. Que ce soit en Grèce ou pour d’autres destinations qui s’y prêtent. Peut-être sur des bateaux plus intimistes quand même, un peu plus luxueux. (oui, hein, j’aime pas les ruines mais j’aime le luxe… Et pourtant on ne dirait pas comme ça, mais je n’aime pas trop entretenir les clichés de la pintade blogueuse mode….!!!)
Pour voir autant de choses en si peu de temps, la croisière est un moyen à la fois pratique, économique et agréable !
Alors c’est sûr, il est tout à fait possible en théorie de s’organiser soi-même un road-trip, en utilisant les bateaux/ferries locaux qui assurent la liaison entre les îles. Mais chaque transfert d’une île à l’autre vous prendra une journée, alors qu’avec l’option croisière, nous naviguions de nuit et avions le plaisir d’ouvrir les rideaux de notre fenêtre-hublot sur un paysage différent tous les matins.
Au final, le seul vrai inconvénient, c’est aussi un des principaux avantages.
J’aime bien découvrir des hôtels, des airbnb et des restaurants pendant mes voyages. Et là, forcement, nous avons dormi et pris plusieurs repas sur le bateau, plutôt que de découvrir des adresses locales.
Mais c’est aussi paradoxalement un des conforts que j’ai le plus apprécié avec cette croisière. Le jour de l’embarquement, j’ai rangé toutes mes affaires dans les placards de ma cabine, et je n’ai pas touché à ma valise avant la veille du débarquement. Moi qui suis souvent en déplacement, les check-in/check-out et trajets avec valises hyper lourdes finiront par me rendre folle. C’était chouette et vraiment appréciable, pour une fois, d’être en vadrouille mais de dormir 7 nuits dans le même lit !
Et pour l’aspect repas, si nous n’avons certes pas découvert autant de restos que nous l’aurions peut-être aimé, nous avons très bien mangé sur le bateau, et comme les repas et boissons sont compris dans la formule all inclusive de la croisière, c’est pratique et économique !
Non, vraiment. Je ne pensais pas que mon bilan serait si positif, mais j’ai vraiment d’excellents souvenirs de cette croisière. (sauf l’avion retour qui me reste en travers…! Et la moussaka du port de Milos… Et la dernière nuit au dessus de mes toilettes…)
— EN CONCLUSION —
Pour découvrir 4 ou 5 îles en une petite semaine, le bateau est la seule option viable, c’est une expérience dont je garderai de chouettes souvenirs et que je serai tout à fait enthousiaste à l’idée de renouveler.
La Grèce regorge d’îles plus charmantes les unes que les autres et cette semaine de croisière n’a fait qu’ouvrir mon appétit ! J’ai très envie d’en découvrir d’autres, et aussi de retourner à Milos pour laquelle j’ai eu un véritable coup de foudre.
Si vous avez des questions sur ce voyage, je vous invite à me les laisser en commentaire, je tâcherais d’y répondre !
Et, ça marche aussi si vous avez tout simplement envie de donner votre avis sur les croisières, ou de me parler de votre île grecque préférée !
N’hésitez pas aussi à aller découvrir le vlog de Margot – You Make Fashion et l’article et les photos de Nicolas – Le Petit Français si vous voulez en savoir plus sur notre croisière.
Vous pouvez retrouver toutes les infos sur la croisière à bord du Celestyal Crystal ICI.
DISCLAIMER : J’ai été invitée par Discover Greece et Celestyal Cruises afin de découvrir cette croisière en échange de publications sur le blog et les réseaux sociaux. Pour autant, mon article est personnel et complètement libre, et n’a pas été soumis à relecture. Mon avis et mes impressions n’engagent que moi. Merci à Jonathan pour l’organisation du séjour et sa patience !
Crédit Photo Pauline PRIVEZ – sauf les vignettes looks qui sont de Camille Marciano, éditées par mes soins.
Photos non libres de droit – ne pas utiliser sans mon autorisation.
Super article ! Cela fait vraiment rêver et on se rend bien compte à travers ton article que vous avez fait, et vu pleins de choses. Le voyage optimisé mais qui n’a pas l’air too much ( i.e. road trip ou tu finis par passer plus de temps dans les transports que profiter des vacances).
Les photos sont canons comme souvent 🙂
Merci de l’avoir partagé avec nous
Merci Pauline pour cet article qui donne vraiment envie de voyager et apporte du rêve dans le speed de la rentrée !
Tes photos sont magnifiques comme toujours 🙂
De superbes photos comme toujours, merci de nous emmener un peu en voyage avec toi!
Hello Pauline,
Superbes photos (comme toujours) je suis admirative. Très chouette article. Comme toi je rêve de visiter Santorin mais le côté hyper touristique me rebute un peu j’avoue.
Bravo pour ton travail de rédaction article très complet.
Biz
Séverine
Santorin est victime de son succès. Depuis cet été, une grande mesure a été prise pour limiter les engorgements sur l’île : moins de 8000 visiteurs/j en provenance des bateaux de croisières. Obligation pour ces derniers de se déclarer au préalable et d’attendre le feu vert des autorités afin de pouvoir accoster. Dans les cartons, un ticket d’entrée à 15 euros pour chaque croisiériste.
Article très intéressant, qui nous fait voyager depuis notre écran.
J’adore cette façon que tu as de te fondre dans le paysage, avec des looks raccords ahah.
Pour ce qui est de ne pas aimer les pierres… Franchement libre à toi, et d’ailleurs c’est même pas une histoire de liberté, quand on n’accroche pas on n’accroche pas c’est tout. J’aurais tendance à être dans le même cas que toi, j’adore l’histoire etc, mais des pierres, bon…!
Pour l’anecdote, la photo des panneaux « In Aelio we offer »… j’ai lu « prostitution » au lieu de positive -_- » il a fallu que je relise deux fois AHAHAH, quel boulet !
Pour avoir fait un ete entier à Santorin, c’est vraiment Oia qui est blindée de touristes, il y a plein d’autres villages supers jolis et avec zero touristes (mais sans le coucher de soleil)
Je n’ai jamais experimenté la croisière mais jne copine avec des enfants jeunes ados me disait à quel point c’etait parfait pour cette configuration : visite avec les parents la journée et quartiers libres pour parents et enfants l’aprem et le soir sur le bateau!
Tes photos sont magnifiques !! Elles valent largement les 10 kg de matos…
En ce qui concerne Santorin… je te comprends… J’aimerais beaucoup visiter Venise mais c’est devenu tellement touristique que maintenant j’hésite à y aller… Et les ânes à Santorin… les pauvres… J’ai lu un article récemment où on apprend que ces ânes sont maltraités, battus, stationnés en plein soleil sans eau à proximité… et avec des gens obèses sur le dos… J’espère que ça va changer !
Merci pour tes articles très complets, je comprends que tu y passes du temps !
Quelle chance d’avoir pu découvrir la Grèce ainsi ! C’est super beau…
Photos magnifiques ! Oui Santorin laisse un arrière goût c’est sûr, c’est dommage,mais c’est comme ça ça reste une ile avec une histoire incroyable et une belle vue !
Si vous avez envie de revenir dans les Cyclades et de naviguer sur un bateau à taille humaine, pensez à nous ☺️
Hello Pauline,
Superbes photos (comme toujours) je suis admirative. Très chouette article. Comme toi je rêve de visiter Santorin mais le côté hyper touristique me rebute un peu j’avoue.
Bravo pour ton travail de rédaction article très complet.
Biz
Antonis