Il y a presque une semaine, je suis partie en express à New York, une invitation plutôt tardive, réception des billets d’avion à la dernière minute, suffisamment de temps pour mariner dans mon angoisse des départs loin de mon fils et dans l’excitation extrême de revoir cette ville que j’aime tant.
Pour celles qui tomberaient sur cet article par hasard, celles qui ne me suivent pas depuis très longtemps, et celles qui n’ont pas forcément une super mémoire, un petit rappel s’impose.
Il y a maintenant un peu plus de quatre ans, j’ai quitté mon boulot et mon pays pour suivre mon mari et vivre de mon blog deux années à New York. C’était merveilleux. Nous avons donc vécu là-bas deux ans, à profiter à fond. Sans trop compter les jours mais en faisant en sorte que chaque jour compte.
J’ai adoré vivre là-bas et cette ville fera toujours partie de moi.
À la fin des deux ans, comme Romain l’avait signé sur son contrat, nous sommes partis une année en Suisse. Je suis tombée enceinte. La suite, vous la connaissez, je suis devenue maman d’un petit garçon merveilleux et nous avons déménagé en Allemagne il y a un an.
Je n’avais donc pas mis les pieds à New York depuis deux ans. Aussi longtemps que j’y avais vécu.
Et si je partais bien 3 jours et 3 nuits de chez moi, mon séjour sur place allait durer 48h tout pile, chronométrées, de l’arrivée à l’hôtel le vendredi au départ de l’hôtel le dimanche après-midi. Le mot « express » prend tout son sens.
J’étais super enthousiaste de l’événement pour lequel je partais : la 10ème édition du VEUVE CLICQUOT POLO CLASSIC, mais aussi hyper excitée à l’idée de me balader dans « mon » New York, de retourner dans mon quartier et de rafraîchir ma mémoire avec de nouvelles images récentes de ma ville préférée au monde.
Je vais vous raconter mon séjour quasi heure par heure, que vous puissiez revivre avec moi la rapidité et l’intensité du séjour.
Et je vous préviens, le séjour n’a beau pas avoir été long, mon article lui va l’être ! Une centaine de photos et beaucoup de bavardage. Are you ready ?
VENDREDI
6:45 (heure allemande) : je vous passe la scène d’adieux interminables avec mon fils sous le regard amusé du chauffeur de taxi…
10:35 : décollage Francfort-JFK, en Business Class (sur Delta : siège inclinable à 180° comme un vrai lit : le pied ultime ! Merci Veuve Clicquot). Un film, un plateau repas et au dodo.
13:05 (heure américaine) : L’arrivée à JFK n’a (presque) pas changé : hall blindé, file d’attente interminable pour les formalités d’admission (il y a maintenant des bornes pour « faciliter » les contrôles douaniers), tapis à bagages saturé et valises empilées à l’arrache : j’avais presque oublié à quel point c’est rude après huit heures de vol de passer toutes ces épreuves dignes d’un Koh Lanta version aéroport.
15:17 : Je saute dans un taxi direction mon hôtel : le Four Seasons Downtown, situé au pied de la « Freedom Tower », aka le One World Trade Center.
16:30 : j’arrive dans ma chambre d’hôtel, au 10ème étage, avec un système un peu farfelu et carrément grandiose de rideau de fenêtre qui s’ouvre quand j’ouvre la porte, dévoilant la vue de mon immense chambre comme si c’était le début d’une pièce de théâtre.
Bâtiment en verre biscornu, vieux buildings avec escaliers de secours, réservoir en bois jonché sur des échasses en acier, de la pierre, des centaines de fenêtres : pas de doute, on est bien à New York. Que j’aime le chaos architectural de cette ville, à l’image de la cacophonie ambiante.
16:50 : Je descends faire le tour du block et m’acheter un Coca chez Seven Eleven. J’avais oublié les odeurs de junkfood et de poubelles, le goût si particulier du Coca, sucré avec du sirop de maïs (high fructose corn syrup) au lieu du sucre normal de chez nous, la beauté de cette ville qui ressemble à un décor de cinéma.
17:30 : Une douche, ravalement de façade à grands coups de maquillage pour camoufler tant bien que mal la fatigue et le décalage horaire et je me glisse dans ma tenue pour la soirée (je vous montrerai ma robe portée à l’occasion, je n’ai pas de photos de moi de ce soir là).
18:30 : Je retrouve Lisa (Make my Lemonade), mon acolyte citronnée du week-end, et nous partons en mini-bus de l’autre côté de l’East River, au pied du pont de Brooklyn, sur le rooftop d’un nouvel hôtel pour savourer, avec modération, quelques coupes de champagne et mini-burgers, avec une vue éblouissante sur la skyline, le soleil couchant et le Brooklyn Bridge.
20:50 : l’Empire State Building s’éclaire à la tombée de la nuit aux couleurs de Veuve Clicquot, en l’honneur de la 10ème édition du Polo Classic auquel nous sommes impatientes d’assister le lendemain.
23:00 : 5h du mat’ heure allemande, je suis décalquée, je m’effondre dans mon king size.
Je vous passe les détails de cette première nuit où le jet-lag joue avec mes nerfs : je me réveille, je me rendors, j’ai soif, j’ai froid, aaaah les new-yorkais et l’air conditionné…
SAMEDI
7:00 : je saute du lit, motivée pour faire quelque chose de ma matinée libre.
Une douche et deux avocado toasts aux oeufs pochés accompagnés d’un chocolat chaud aux marshmallow maison plus tard, je retrouve Lisa, nous sautons dans un taxi direction Top of the Rock, pour acheter des tickets pour le soir.
8:46 : Au pied du Rockefeller Center, là où le traditionnel sapin de Noël fait face à la patinoire en hiver, une danseuse gonflable géante de Jeff Koons veille sur les touristes qui commencent à arriver.
Tickets en poche pour le coucher de soleil, et je ne suis qu’à une vingtaine de minutes à pieds de mon ancienne adresse. Avec Lisa, nous remontons Midtown sur la 5ème avenue (coucou la Trump Tower, devant laquelle je suis passée tant de fois sans y prêter plus attention que ça à l’époque, désormais entourée de blocs de béton, de barricades, de policiers NYPD et de manifestants épuisés !), jusqu’à tourner au niveau de la 60ème rue vers l’est. Lisa s’arrête au Starbucks et je marche vers mon ancien building, à l’angle de la 63ème et de York Avenue, au bord de l’East River. Je l’ai fait tellement de fois ce trajet, de jour, de nuit, en été, en hiver, seule, avec mon mari, avec des amis en visite. Il y a plein de nouveaux buildings, des magasins qui ont changé d’enseigne. Mais le Ritz Diner, un resto familial d’habitués ouvert 24h/24 7j/7 365 jours par an, à un block de notre ancien chez nous est toujours là. Le nombre de pancakes aux pépites de chocolat que nous y avons engloutis… et les oranges pressées… les bagels au saumon… Bed, Bath & Beyond aussi n’a pas bougé. Oh tiens, le Sleepy’s, où nous avons acheté notre matelas en arrivant.
C’est très bizarre, tout a changé, rien n’a changé.
9:30 : Lorsque j’arrive dans mon building, je vois à travers les portes automatiques, Haroun et Jane, deux doorman/doorwoman qui travaillaient déjà là-bas à l’époque. Nous avions bien sympathisé avec Haroun, et je suis ravie de le revoir !
Un petit tour dans la cour intérieure de la résidence, avec ses bancs et ses barbecues, je monte dans l’ascenseur, j’appuie sur le 18ème. L’étage où j’habitais.
J’aurais pu sonner au 18K, mon ancien appartement, mais j’ai une autre alternative plus sympathique. Je descends au 15ème étage…
Et je sonne au 15K. Le même appartement que nous, 3 étages au dessous du nôtre. Ouf ! c’est bien le visage familier et surpris de Leonora qui apparaît lorsque la porte s’ouvre : une ancienne collègue de Romain qui habite toujours là !
Je prends quelques photos depuis la grande fenêtre du salon : la même vue que celle que j’ai eue pendant 2 belles années, juste 3 étages plus bas !
Mon pont préféré : le Queensboro Bridge.
Ce n’est pas le pont le plus prisé des touristes, qui lui préfèrent le Brooklyn Bridge en pierre ou le Manhattan Bridge en acier bleu. Mais c’est celui que j’ai admiré de mon appartement pendant deux ans. On voit dans de très nombreux films et séries, par exemple The Great Gatsby, Spiderman (cette scène, avec le fameux téléphérique dont je vous parlerai un peu plus bas) ou encore The Dark Knight rises). On l’aperçoit très souvent dans Gotham et dans les premières saisons de Blacklist. Il est aussi sur l’affiche du Manhattan de Woody Allen et a inspiré une jolie chanson de Simon & Garfunkel, la 59th Street Bridge Song.
Je prends l’ascenseur de l’autre building de la résidence, direction le 38ème étage : le solarium et la fitness room dans laquelle j’ai passé pas mal d’heures, au début de nos deux ans là-bas surtout, quand j’essayais de me modeler pour notre mariage, sur le vélo elliptique, en admirant la vue.
C’est rigolo, je crois qu’en deux ans là-bas, je ne vous avais jamais vraiment montré tout ça. Un petit insta de temps en temps sûrement, mais jamais de « visite » comme je viens de le faire ! Mieux vaut tard que jamais, non ?
10:10 : Après ce petit pèlerinage rapide et très émouvant dans mon ancien building, je saute dans un taxi direction Downtown, pour me changer et revêtir ma tenue « Garden Party Chic » pour la raison de mon voyage à New York : la 10ème édition du VEUVE CLICQUOT POLO CLASSIC.
12:30 : à l’heure sur le Pier pour embarquer à bord du Ferry VIP direction Liberty State Park, dans le New Jersey, face à Manhattan et à la Statue de la liberté. Le ciel était complètement dingue, on croirait presque que j’ai un filtre polarisant sur mon objectif mais je vous promets que non !
#VCPC10 – VEUVE CLICQUOT POLO CLASSIC 10th ANNIVERSARY
13:30 : Wow ! Je dois avouer que je ne sais pas trop par où commencer. Cet événement était tellement… EPOUSTOUFLANT ! Immense espace VIP délimité par de jolis murs végétaux fleuris, banquettes et coussins, un plafond de parasols orangés, des gens tellement magnifiques, des tenues somptueuses, parfois inspirées tapis rouge, plus souvent pique-nique ultra chic. En face de nous, une pelouse verte et la skyline de verre et de pierre de Downtown Manhattan en bout de terrain de l’autre côté de l’Hudson. Je prends une photo, me retourne, reste un instant subjuguée avant de réaliser que, oui, c’est bien ça, Nicole Kidman, belle comme une altesse royale, vient de passer à quelques centimètres de moi. Je tombe sur Christina aka TropRouge que je n’ai pas vu depuis super longtemps, on déguste une petite burrata en discutant.
14:00 : Neil Patrick Harris (Barney Stinson pour les fans de How I met your mother) présente le match et les équipes devant les caméras (le match est retransmis en direct sur le site du New York Times), Nacho Figueras et Delfina Blaquier, le couple star du Polo joue dans l’équipe Veuve Clicquot. L’Hymne Américain retentit au lieu de ce décor surréaliste : on se croirait dans un film !
Nous regardons la première mi-temps en prenant quelques photos, tout en dégustant un délicieux cocktail à base de Veuve Clicquot Rich, un champagne doux, conçu pour être dégusté « on the rocks », avec, par exemple, des tranches d’agrumes, des rondelles de concombre ou encore quelques feuilles de thé.
Il y a des célébrités PARTOUT : Coco Rocha suit le match très attentivement à quelques mètres de nous, Kendall Jenner passe entre Lisa et moi alors que nous prenons rapidement une photo de nos tenues respectives devant un joli mur végétal, Erin Wasson est assise sur une banquette à 3 mètres de là, elle déguste un esquimau en rigolant avec ses copines, je croise Jamie Chung en allant aux toilettes, un peu plus loin Andrew Rannels et Kate Mara font des selfies. Il y a aussi Lucy Hale, Keri Russell et Matthew Rhys (The Americans !!!), Priyanka Chopra, j’en oublie tellement !
Niveau blogueuses/influenceuses, la densité est proche de celle d’un front row de grand défilé pendant une Fashion Week new-yorkaise : de SincerelyJules à LustforLife, en passant par NatalieOffDuty, Parisinfourmonths, Blair Eadie – Atlantic Pacific, Rocky Barnes, Negin Mirsalehi… J’en oublie beaucoup !
Vous me connaissez, j’étais un peu frustrée de ne pas pouvoir prendre de photos pour ma collection de portraits volés, l’ambiance chic et distinguée ne se prêtait pas trop à la paparazzade !
À la mi-temps, tout le monde va sur le terrain remettre les mottes de terre et d’herbe en place.
Je dois avouer que pendant la 2ème mi-temps, nous avons été moins attentives. Je suis tombée sur mon amie Rachel Martino que vous connaissez sûrement et que je n’avais pas vu depuis super longtemps, j’étais trop contente de papoter avec elle comme au bon vieux temps !
17:00 : Déjà !!! C’est l’heure du concert d’Alicia Keys ! Je suis surexcitée.
C’est marrant car Alicia Keys, à la base, c’est pas forcément ma came musicale. Mais il y a deux chansons que j’adore et qui me rappellent New York comme peu d’autres : Empire State of Mind, bien sûr ! Je me souviens très précisément du jour où les paroles ont fait sens pour moi. J’étais chez Topshop à SoHo, nous avions emménagé à New York quelques jours plus tôt. Quand la voix d’Alicia Keys a commencé à prononcer ces paroles qu’on connait toutes « New York, concrete jungle where dreams are made of, There’s nothing you can’t do, Now you’re in New York, These streets will make you feel brand new, Big lights will inspire you« , j’avais fondu en larmes d’émotion de réaliser la chance que j’avais d’habiter dans cette ville ! Quelques mois plus tard, j’avais demandé à un pote (coucou Alex) de m’envoyer une playlist spéciale pour mes footings au bord de l’East River. La playlist commençait par Girl on Fire, et j’ai démarré tous mes footings new-yorkais au son de cette chanson hyper motivante.
J’ai eu beaucoup de chance car la sublime Alicia Keys a chanté ces deux chansons !!! J’ai un peu honte de l’écrire mais j’ai eu les larmes aux yeux pendant toute sa performance. Ces deux chansons sont vraiment deux « madeleines de Proust sonores » de New York pour moi et là en plus, j’y étais, dans un cadre complètement dingue, pour un événement exceptionnel. C’était vraiment beaucoup d’émotion !
18:15 : à la fin du concert, pas le temps de se remettre de nos émotions de cette après-midi hors du commun, Lisa et moi courons pour attraper le premier ferry puis sauter dans un taxi direction le Rockefeller Center pour honorer nos tickets achetés le matin et valables pour une montée dans les ascenseurs entre 18h40 et 18h55 ! Je ne sais pas trop comment, mais nous y arrivons juste à l’heure ! Je connais bien les lieux donc je me précipite, après une seule petite photo de Central Park, au niveau du meilleur spot photo du dernier étage pour photographier l’Empire State Building en étant le plus en face possible.
19:00 : je me suis posée sur mon petit rebord en pierre, prête à voir le ciel rosir, l’Empire State Building s’allumer, regarder toutes les fenêtres, s’allumer et s’éteindre, m’amuser du bal des hélicoptères au dessus de la ville, qui ressemblent à des grosses mouches.
21:30 : deux heures et demi que je suis sous perfusion de New York. Je pense que j’ai ce qu’il faut pour tenir jusqu’à la prochaine fois. Le ciel est sombre, il fait vraiment nuit. Je me suis souvenue de toutes ces fois où j’avais pris l’Empire State Building en photo ou en timelapse, précisément depuis cet endroit. Probablement plus d’une trentaine de fois… (vive l’abonnement (qui n’existe hélas plus aujourd’hui) qui nous permettait de monter autant de fois qu’on voulait, quand on voulait et sans file d’attente !). Parfois il y avait un monde fou. Comme ce soir du 31 décembre, avec Célinette et Mika. L’Empire State Building était trop beau, il clignotait de toutes les couleurs, mais il faisait si froid. Parfois c’était l’inverse, il n’y avait pas un chat. Je ne peux m’empêcher de repenser au soir où j’y avais couru de chez moi dès que j’avais su qu’il était éclairé en bleu-blanc-rouge, en solidarité avec la France meurtrie par les attentats « Charlie Hebdo ». C’était magique aussi de voir les saisons sur Central Park depuis ce point de vue. Tout vert, tout rouge, tout gris, tout blanc, tout rose… Les couleurs de cette ville, les lumières, les reflets, l’énergie…
C’est en repensant à tout ça que je repars du Rockefeller Center, complètement perdue dans mes souvenirs. Ce n’est qu’au bout de trois-quatre blocks que je me rends compte que je suis naturellement partie dans la mauvaise direction : vers l’upper east side comme si je rentrais « chez moi » au lieu d’héler un taxi pour descendre Downtown retrouver ma chambre au Four Seasons, pour ma deuxième et dernière nuit à New York avant de rentrer en Allemagne.
DIMANCHE
07:30 : mon réveil sonne, j’ouvre les yeux. Allez, plus que quelques heures à New York, let’s make the most of it! Douche, valise, pas le temps pour un petit dej, je saute dans un taxi direction l’angle de la 59ème et de la 2nd Avenue.
9:04 : Je prends le Roosevelt Island Tram, ce téléphérique qui surplombe l’East River, le long du Queensboro Bridge, pour aller sur Roosevelt Island. Normalement, c’est un moyen de transport en commun (il suffit d’ailleurs d’une metrocard pour l’emprunter) mais c’est aussi un super attraction touristique ! Il permet une vue originale sur la ville, je vous le conseille vraiment, à inscrire sur votre TO DO LIST spéciale New York !
Pas le temps de faire le tour de l’île (le Roosevelt Memorial sur la pointe sud de l’île vaut le détour), je m’assois sur un banc, et j’admire la vue un petit peu. Roosevelt Island a complètement changé. J’avais assisté depuis mes fenêtres à deux ans de destruction de vieux bâtiments désaffectés, et depuis deux ans que je ne suis pas venue, les gravats ont laissé la place à des buildings flambants neufs, appartenant à la Cornell University.
Manhattan vu d’ici a un peu changé : toujours cette nouvelle tour de Park Avenue, cette colonne super fine et super haute avec ses fenêtres carrés. Le Chrysler Building émerge toujours entre deux immeubles.
Si je suis venue ici, c’est aussi pour profiter de la vue sur mon quartier et sur MON building !!!
Vous voyez les deux buildings marrons à gauche de cette photo ?
Ces deux bâtiments ont en commun le rez-de-chaussée. La salle de sport au 38ème étage dont je vous parlais plus haut est en haut du marron foncé, le plus grand. Nous habitions au 18ème étage du marron clair, le plus petit, les grandes fenêtres du milieu et les deux petites de gauche.
9:40 : Après cette étape indispensable de mon pélerinage, je continue en allant à pieds jusqu’à Central Park (un petit quart d’heure en théorie, mais j’ai tellement zigzagué, par plaisir d’arpenter ces rues familières !).
Après, un mini tour dans Central Park, assez rapidement car il s’est mis à pleuvoir et je voulais aller acheter des cadeaux pour mon loulou chez FAO Schwartz, un immense magasin de jouets complètement magique, vous savez, celui qui abritait notamment le piano géant du film « big », le paradis des enfants, avec une nursery pour poupons, un studio de création de poupées, une usine à peluches sur mesures, des grooms déguisés, une arche de Noé de peluches géantes… Tiens donc, j’étais vraiment sûre qu’il était juste là. Je demande à une policière… Quelle tristesse, FAO Schwartz a fermé……
11:00 : Finalement, je suis revenue aux pieds du Queensboro Bridge histoire de prendre un taxi à l’entrée de la FDR, la voie rapide qui longe l’est de Manhattan et qui m’amènera Downtown rapidement.
Je me retourne, avec mon appareil dans la main car je suis en train de regarder les photos prises dans le téléphérique, et je prends cette photo de mon Queensboro Bridge adoré, en lui disant au revoir et à bientôt.
J’en shoote une petite du Manhattan Bridge depuis le taxi avant d’arriver à l’hôtel pour finir de boucler ma valise et faire le « check out ».
12:45 : dans l’ascenseur pour One World Observatory. Ce matin, j’ai acheté en ligne un ticket, je me suis dit que c’était parfait pour occuper ces deux heures avant de repartir vers l’aéroport. C’est à quelques mètres de mon hôtel en plus.
Cet observatoire au sommet de la Freedom Tower, ou plutôt du One World Trade Center, n’était pas encore ouvert quand j’habitais à New York. C’est donc une première pour moi. Autant vous dire que je n’ai pas été déçue du voyage ! La vue est incroyable depuis le 102ème étage, la beauté et l’immensité de cette ville y est décuplée par l’altitude, ça me fait presque penser à notre vol en hélicoptère au dessus de Manhattan ! Et puis il y a l’émotion aussi, d’être en haut de cette tour, née des cendres des tours jumelles, de voir tout en bas les deux bassins du mémorial.
Pour les photos par contre, c’est suuuuuper frustrant ! En effet, au contraire de Top of the Rock où l’on est en extérieur, à ciel ouvert, avec le vent et le bruit de la ville là, au One World Observatory, on est à un étage de la tour, derrière des baies vitrées.
Et qui dit « vitres » dit « reflets » : grosse frustration photographique ! En plus, je m’en suis rendue compte après coup en triant et en éditant mes photos : leurs vitres doivent avoir un filtre, ou alors c’est juste qu’elles sont super épaisses ou alors c’est la luminosité qui était spéciale avec cette météo orageuse mais mes photos ont naturellement une couleur très bizarre, parfois rose-violette-orangée. Du coup ça me fait vraiment penser à Gotham, la série, et à son esthétique !
Je reste ici un bon petit moment, avant de filer chez Century 21 acheter des cadeaux à mes deux hommes : casquettes, T-shirts, baskets.
16:30 : Après un excellent burger au CUT, le resto du Four Seasons où j’ai récupéré mes valises, je monte dans la grosse Cadillac Escalade qui m’attend pour m’amener à JFK.
Les 48 heures se sont écoulées. Je suis sur un petit nuage. C’était rapide et haletant mais j’ai profité au maximum. L’événement Veuve Clicquot était vraiment exceptionnel et je mesure pleinement la chance que j’ai eu d’y être invitée. Tout le reste, des heures à admirer et à me remémorer la beauté de cette ville que ce soit depuis mon ancienne adresse, un téléphérique, Top of The Rock, One World Observatory, un rooftop ou encore un ferry : c’était magique !
48 heures à New York et pas loin de 48 heures pour trier presque 3000 photos, en choisir une centaine pour cet article, et rédiger ce roman qui ressemble vraiment à un journal intime (et qui ne va peut-être même pas vous intéresser !!!).
Quand je vivais là-bas, j’avais coutume de dire qu’on ne vit pas à New York mais avec New York. C’est vraiment ce que je ressentais. Plus qu’un simple lieu, plus qu’une ville fascinante, New York joue un véritable rôle dans le quotidien des chanceux qui l’habitent : un personnage à part entière et pas juste un décor.
New York, c’est tellement plus que juste une ville ! Et là, y revenir après l’avoir quittée, c’est un peu comme revoir un ex. J’ai changé, j’ai tourné la page et je suis très heureuse comme ça. Pour autant, avec tant de si beaux souvenirs, il y a forcément des « et si ? » (et si j’étais pas partie ? et si je revenais un jour ?). Et puis la nostalgie d’une période révolue. Je crois que je suis encore un peu amoureuse de New York. En quelques instants, tout me revient, ses qualités, ses défauts, les choses qui me manquent parfois, celles que je n’ai jamais vraiment su apprécier.
Ce qui est sûr, c’est que pour la première fois de toute ma vie, j’étais heureuse de quitter New York, et impatiente de serrer mon petit bonhomme dans mes bras, retrouver notre quotidien à 3 en Allemagne, plus calme et moins photogénique mais plus épanouissant pour celle que je suis aujourd’hui.
♥ Mille mercis à Veuve Clicquot et So Bang pour ces 48 heures de folie et l’invitation à cet événement exceptionnel que je ne suis pas prête d’oublier !
Crédit Photo Pauline PRIVEZ – photos non libres de droit – ne pas utiliser sans autorisation écrite.
♦ Sélection Shopping VCPC10 – Mes mocassins en raphia ? Les BO pompons de Rachel ? La robe arlequin de Rocky Barnes ? Les boucles d’oreilles d’Alicia Keys ? Tout est là :
Je rêve tellement d’aller à New York, toutes tes photos sont magnifiques !
Bisou ma belle
http://lilouuuu.com
wahou, cet article est en passe de devenir l’un de mes préférés sur le blog ! c’est vraiment trop chouette de te lire, ça me donne l’impression d’avoir un peu voyagé ! tes photos sont magiques, merci d’avoir partagé tout ça!
Magnifiques photos,texte émouvant, tu es un excellent guide pour nous faire découvrir cette ville que tu aimes tant.
Quel article ! C’est comme avoir passé ces 48h avec toi. Merci pour ce bon moment de lecture.
Super article 🙂
New-York étant aussi pour moi, la plus belle ville au monde, après y être allée 3 fois (chanceuse que tu es d’y avoir vécu), cet article a vraiment fait écho en moi : donc merci pour ces belles images et ton récit très palpitant ^^
Ton article est très émouvant ! J’ai adoré. Je pars sûrement à NYC en vacances en amoureux en 2018, alors forcément ça m’intéresse beaucoup.
Quel bonheur de lire cet article. J’ai découvert NYC il y a quelques mois et je suis totalement tombée amoureuse de cette ville vraiment spéciale. Merci pour ce petit voyage express et ce moment d’immersion 🙂
Coucou Pauline !
J’ai habité à New-York aussi (certes pas aussi longtemps, seulement trois petits mois), mais je me retrouve totalement dans les sentiments que tu partages sur la ville qui ne dort jamais… Je sais que j’y retournerai un jour, et que j’aurai, à ce moment-là, la même émotion que tu as eu. Merci pour ces jolies photos et pour nous avoir partagé ce petit voyage 🙂
Bisous
Des photos à couper le souffle! J’adore!
Merci pour ce tres bel article. Quels sont le objectifs que tu as utilises pour ces photos ?
J’habite a NY aussi et je me retrouve pas mal dans les sentiments que tu évoques pour cette ville. Petite curiosite : Pas trop dur de quitter le « confort » d’un doorrman building?
C’est le plus bel article et le plus émouvant de toi que je n’ai lu en… oula, je te suivais déjà quand nous habitions toutes deux à Lille…
J’ai adoré te lire, vraiment. Tu n’as rien perdu de ta jolie plume!
Moi qui retourne aussi à NYC pour 48h et qui était très frustrée, ton article m’a montré que j’allais quand même pouvoir bien m’amuser !
A très bientôt
Waouh, merci j’ai adoré cet article. J’ai pris beaucoup de plaisir à te lire. Il est tellement étrange de revenir comme « touriste » dans une ville où l’on a vécu pendant tant de temps. Je sais que retourner dans la ville de mon Erasmus sera excitant et triste à la fois. Retrouver pendant quelques jours les habitudes, certains visages, les odeurs et bruits me replongeront dans cette année à l’étranger, avec un pincement au coeur à cause de l’absence des personnes qui ont partagé mon quotidien là-bas et qui on rendu cette ville si spéciale… Et c’est exactement ce que j’ai ressenti en te lisant !
Belle soirée 🙂
Superbe article ! Merciiii
Super article, très émouvant… J’en ai presque eu les larmes aux yeux!!!
Maintenant je comprends ce que ma soeur essaye de me décrire sur New York, elle qui a vécu 5 ans là bas!…
Bonne journée.
« New York, c’est tellement plus que juste une ville ! Et là, y revenir après l’avoir quittée, c’est un peu comme revoir un ex. J’ai changé, j’ai tourné la page et je suis très heureuse comme ça. Pour autant, avec tant de si beaux souvenirs, il y a forcément des « et si ? » (et si j’étais pas partie ? et si je revenais un jour ?) »
<3 <3
Pauline, quel merveilleux article ! J’adore quand tu prends le temps de nous raconter autant de choses et là, j’étais scotchée du début à la fin. Merci !
Quel bel article Pauline.
Durant tes 2 ans à New York j’ai toujours été un peu frustrée que tu ne nous en montre « pas plus ». C’était peut-être parce que tu y vivais, et que tu voulais préserver tes instants là-bas. Faire ce bon en arrière fût un plaisir à lire.
J’ai aimé voir tes photos, lire tes explications.
Je ne suis jamais allée à New York, mais grâce à ce poste j’y ai un peu voyagé.
Merci!
Ce recit de pelerinage est vraiment touchant, j’en suis toute émue…
J’ai vécu à Cordoue en Andalousie, à Puebla au Mexique, puis à Bruxelles (et je vis maintenant à Buenos Aires)… de tous ces endroits, le seul auquel je suis retournée c’est Bruxelles, je me demande comment je vais vivre le jour oú je parcourerai les rues tant de fois arpentées.
Belle journée 🙂
Salut !
Ca faisait un petit moment que je n’étais pas passée ici, mais WHAOUH ! Je trouve ces photos made in NY magnifiques. pas que celles d’avant étaient moches hein 😉 mais on sent que tu progresse à chaque post (et je n’ose même pas imaginer le boulot derrière pour arriver à une telle qualité, le matos ne peut pas tout faire). Le résultat est vraiment magnifique et avec un rendu qui t’es très personnel je trouve. Bref c’est un peu confus mais l’idée général c’est que tes photos sont superbes 🙂
Super voyage! Ça donne envie…
IL est émouvant ton article Pauline et tes photos à couper le souffle!!! et je me dis comment décides tu de tes prises de vue, je te trouve très mais alors très douée et quand je vois mon compte Ig j’aimerais avoir le 1% de ton talent en bref j’ai besoin de conseils s’il te plait, peut-être des photographes qui t’ont inspirés… en tout cas je suis fan et je veux encore et encore d’aussi belles photos…
Superbe article ! On a l’impression de lire un roman ! À travers ton écriture et tes photos – qui sont magnifiques au passage – tu arrives à faire passer beaucoup d’émotions, notamment cette pointe de nostalgie ! C’est un très bel hommage à la ville de New York, qui m’a bien donné envie d’aller y faire un tour ! 🙂
Je suis sans doute un peu ridicule mais j’ai versé ma petite larme en lisant ton article.
Je n’ai jamais eu la chance de vivre à NYC, mais j’y ai été plusieurs fois, et c’est l’une des premières destinations dont nous sommes tombés amoureux mon mari et moi. Je me suis promenée tant de fois dans ces rues que tu décris si bien, j’ai rêvé tant de fois d’y vivre. Les lieux et les odeurs sont exactement dans ma mémoire comme tu les décris et moi aussi j’ai écouté Empire State of Mind, pour le coup sur le ferry de Staten Island en mitraillant la skyline et la statue de la liberté et au « top of the rock ». .
Aujourd’hui je suis en plein divorce. Dire que je vis un enfer est un euphémisme. Alors j’ai versé quelques larmes en lisant le récit de ton week end, parce qu’il a réveillé en moi plein de souvenirs, très beaux, mais qui me font d’autant plus mal aujourd’hui. Tu écris très bien, tu racontes très bien les émotions, les couleurs et les images. Merci pour ce chouette moment 🙂
C’est marrant, j’avais l’impression d’être avec toi, survolant les rues entre les buildings…! Merci Pauline pour ce très bel article !
De magnifiques photos, c’est toujours un plaisir de te lire, les émotions sont vraiment palpables
Comme pour la Provence, je suis scotchée devant vos photos… trop whaouw <3 <3
J'ai pris le temps de lire votre billet, ce matin avant de me mettre à bosser (réellement) ! Merci pour cet instant magique par procuration !
Merci pour ce magnifique article Pauline!!!
Tes photos, ton récit, j’en ai les larmes aux yeux.
Je n’ai jamais habité à New York mais j’ai eu la chance d’y aller 3 fois.
J’ai visité d’autres grandes villes des USA mais pour l’instant New York reste mon coup de cœur car c’est plus qu’une ville…
Maintenant j’ai envie d’y retourner 😉
C’est vraiment dommage pour la fermeture du grand magasin de jouet, je me souviens du piano de Big, une film que j’adore.
Encore merci merci de nous avoir fait rêvé!!!!
Bisous
QUELLE chance !! génial merci d’avoir partagé tout ça ! et en détails ;0) tu nous diras si tu as fait un peu de shopping pr bb aussi ? les photos sont sublimes !!!!
Merci Pauline pour ce magnifique article.
J’en ai pris plein les yeux. Je vais à NYC en septembre et j’ai encore plus hâte après t’avoir lu !
Tes photos sont superbes, j’ai l’impression d’avoir fait le voyage avec toi !
Merci !
Wow cet article est époustouflant car on a vraiment l’impression de faire la visite avec toi. On sent aussi que tu te « lâches » un peu plus en terme de photos/visite que quand tu vivais à New York. Cette vile donne un tel effet visuel en photo, j’adorerais la visiter.
Pas trop bizarre du coup ce retour mais sans Romain?
Bonne soirée 🙂
superbe!!
Coucou Pauline,
Merci pour ce très long article sur cette merveilleuse ville de New York. J’ai adoré te suivre tes 2 années là bas et cette petite parenthèse aujourd’hui avec cet article est top. Tes photos sont toujours aussi belles, bravo.
Continues de nous faire rêver avec tes looks, tes photos, ta Deco et ton quotidien de maman épanouie.
Belle soirée
Biz
Séverine
Merci Pauline pour cet article!!! J’ai eu la chance de visiter NY en seulement 5 petits jours il y a 4 ans… et maintenant je n’ai qu’une envie : y retourner, voir ce que je n’ai pas eu le temps de faire…
Bises
Mélanie
Whaou, quel périple !
On peut bien lire à quel point tu étais nostalgique de ta période « New York » ! Mais cette note finale où tu précises que ta vie te convient plus que tout en Allemagne fait chaud au coeur, je suis contente pour toi !
Bref, un bel article bien mouvementé, qui donne envie d’aller voir cette ville et qui, pour ma part, fait un peu peur de ne pas pouvoir tout voir (de toutes manières, c’est impossible !) et de ne pas pouvoir appréhender cette ville comme il se doit !
Merveilleux article Pauline!!! J’adore cette ville moi aussi, la ville de notre voyage de noce il y a dix ans…j’ai adoré tes photos…Je te suis depuis des années, avant ton départ à NY, donc j’ai aussi vécu avec toi cette vie new yorkaise sur ton blog, et je suis ravie d’avoir eu un petit « top up » de NY en lisant tes 48h folles!!!
De voir vos photos me font rappeler le doux souvenir de ma semaine new yorkaise avec mon mari (et nos deux filles en France) en Mai 2015… J’ai été totalement « happée » par cette ville mon mari aussi alors qu’il n’était pas « chaud »..
Nous avons promis à nos filles de les emmener un jour à New York (on va attendre qu’elles soient plus agées pour profiter !), nous révons nous aussi de retourner là bas..
Merci de m’avoir permise de réver à nouveau, j’ai ressenti toutes vos émotions (et les miennes) à la lecture de votre post.
C’est vrai, un article un peu plus long que d’habitude… Mais quel plaisir de te lire et de profiter de toutes les photos que tu as prises !
Merci de partager tout ça avec nous 🙂
magnifique article !
cette ville est si photogénique !
un rêve de voyage à faire et voir vos photographies est si inspirant.
waouh! Quel bel article Pauline!! Je te suis depuis longtemps mais pas très ponctuellement, je jette un coup d’oeil à tes photos, j’aime, parfois j’aime moins, je ne lis que très rarement mais là, je suis bluffée, il est top cet article 🙂
Merci pour cet article, je suis partie à New York le temps de le lire !!!
Que de très belles photos et ce regard sur cette ville, bravo.
Bises
Merci pour ce très bel article, très émouvant pour l’amoureuse de NYC que je suis 🙂
Très bel article! Une invitation au voyage, avec cette nostalgie mêlée d’excitation que suscitent les souvenirs marquants, les époques révolues, les tranches de vies passées. Je ne commente JAMAIS, mais là, le ton et le contenu de cet article (parfois très intime) ont fait écho en moi et m’ont transporté très loin… Merci!