Toutes ces photos sont interdites à la copie sans mon
autorisation. Me contacter si besoin.
It’s forbidden to copy these pictures without my consent. Contact me if you need them.

Dimanche matin, la sonnerie du réveil retentit. Yeux collés, torpeur quasi comateuse, et
d’un seul coup une petite ampoule s’allume dans mon cerveau embrumé : on est dimanche ! C’est Whooooo’s Next !
Je saute du lit, avale une VitaminWater-restore (je vous en parlerai bientôt !), file sous la douche, enfile un slim
gris, une paire de bottines et mon nouveau petit haut décontracté Bel Air (oups… le shopping diet ! => à
voir dans le prochain « bilan » …..), les pass sont dans le sac, l’appareil photo aussi, je cours attrapper le métro et me voilà partie direction Porte de Versailles pour cet évènement
que j’attends avec une impatience de gamine, Who’s Next !!
Dans le métro, les gens sont étonnamment ultra sapés… le contraste avec l’ambiance souterraine  parisienne
habituelle est surprenant. Les gens se toisent, d’un aller retour du regard peu discret. Puis passent à la personne suivante.
Ensuite, après la sortie du métro, c’est l’effervescence. Il y a déjà du monde. Pourtant, il est tôt. Je me sens toute petite, grosse et mal sapée… j’adore ma tenue mais elle est si passe-partout
dans ce flot de grandes brindilles lisses jusqu’au pointes des cheveux et perchées sur des talons vertigineux !
Tout le monde est sapé sapé ou presque, et pas que du beau… du bling bling « regardez moi comme j‘ai beaucoup d‘argent et peu de goût » (raccord avec les affiches Christian Audigier),
du pouf « je me suis trompée je croyais que c’était le salon de l’érotisme », du too much « je savais pas trop lequel de tous ces trucs préférés choisir pour le salon et comme
c’est l’occas’ de l’année, j’ai tout mis »…
Et puis des tenues fabuleuses, sobres mais ultra tendance, accessoirisées avec tact, qui donnent des envies de
photographier du street style… mais bon, trop d’admiration pour ce goût impeccable rend incapable de demander la permission de photographier… Et puis j’aurais l’air maligne à sortir mon pauvre
compact rose devant ces nanas…

A l’intérieur, la lumière est calme et reposante, le monde ne se remarque pas trop tellement la surface d’exposition est
vaste et bien agencée. La déco (on dit scénographie il paraît) est réussie, on sent qu’on n’est pas au supermarché, ni dans un grand hall d’exposition. On a l’impression d’être dans le paradis
mosaïque des showrooms. Mon badge en main et un cabas à l’effigie du Who’s next sur l’épaule, j’arpente les allées, appareil à la main.
Au départ je n’ose pas trop prendre de clichés, mais, face à toutes ces petites merveilles, j’ai pensé à mes lectrices et me suis décidée à mitrailler ce qui me plaisait.
Il y a de tout aussi, du beau, du moche, du magnifique, des bruits étoffes, des cuirs vernis, vieillis, doux comme de la
soie, métallisés, cloués, pailleté, brillants, du vintage, du multicolore, du nude, des chaussures et des bottes à perte de vue, des bijoux,  de la marque connue et des créations originales,
des styles tellement différents…
Je prends des photos, j’ai bien regardé et je n’ai pas vu de panneau interdisant les photos, je demande souvent la
permission, je ne me cache pas, quand on me fait signe je ne prends pas de photos voire les efface si je les ai déjà prises. Je dis ça parce que j’ai hésité à diffuser ces photos, par respect
pour la création (et du copyright ?) et puis je me suis dit que ce n’était pas comme si j’avais agi planquée dans l’intention de nuire. Je voulais juste vous faire partager la beauté du salon et
des créations des exposants. En fait, à la base, je ne m’étais pas posée la question. Vu que les gens me laissaient faire ou me faisaient un signe courtois à la seconde où je pointais mon
appareil vers une paire d’escarpins ou un sac matelassé et vu que je n’avais pas vu de panneau d’interdiction… Je me suis dit que si on me laissait faire, c’était que j’avais le
droit.
Jusqu’au moment où une « créatrice » m’a littéralement sauté au cou, toute tremblotante, avec une voix
chevrotante de colère et de larmes contenues (je vous jure, j’ai vraiment cru qu’elle allait m’étrangler et se mettre à pleurer…) elle m’a violemment arraché mon appareil photo en tapant du pied
et en beuglant « non pas de photos », on a cru qu’elle allait finir par jeter l’appareil au sol et enfoncer son haut talon dedans… tout ça parce que j’avais pris une pauvre marinière en
sequins en photo… comme elle y arrivait pas, calmement, je lui ai présenté mes excuses et j’ai effacé l’objet du crime. Hormis le fait que malgré son look sympathique elle était complètement
givrée, ce n’était qu’une marinière en sequins… immortalisée par un appareil correct mais pas professionnel… pour un tout petit blog mode…
Néanmoins, SI JAMAIS UN EXPOSANT VENAIT A SE RENDRE SUR CE BLOG ET DESAPPROUVAIT LA
DIFFUSION D’UNE PHOTO DE SON STAND, JE M’EN EXCUSE : ENVOYEZ MOI UN MAIL, JE SUPPRIMERAI LA PHOTO SUR LE CHAMP.
Et du coup je vous redis à vous que la copie de ces photos est strictement interdite.

A demain pour d’autres photos prises à mes risques et périls, défiant les créatrices échevelées, et pour un autre
épisode des aventures de votre fashionreporter préférée (quasi transformée en paparazzi des tendances) au Salon de la Mode !

PS : le 500ème commentaire a été atteint hier par “Alice de Facebook” qui a laissé une longue flopée de commentaires et a écrit le 500ème à peu près au
milieu… ! Envoie moi ton adresse par email pour recevoir une jolie petite enveloppe surprise ! et merci à tous pour vos gentils commentaires ! je referai un petit concours pour le millième
commentaire alors laissez des traces de vos passages par ici !