Souvent, l’été, négligemment habillée de ce qui m’est tombé entre les mains, je me balade sur les toits de mon
quartier, en chantonnant, au rythme de mes Louboutin qui martèlent les tuiles.
Les voisins doivent me prendre pour une folle s’ils m’aperçoivent de leurs velux…
Ça m’est égal, c’est beau une ville, vue de là. Et puis, il y a cette poésie du vide, que j’aime contempler et
qui nous ramène à la fragilité de notre propre vacuité. Quand j’étais petite, je rêvais d’être funambule. Bien sûr, ma destinée m’a mené autre part mais je n’en aime pas moins jouer … READ MORE